Tom Barrack presse le Liban de désarmer le Hezbollah : «Le pays n’a plus de temps»

Tom Barrack presse le Liban de désarmer le Hezbollah : «Le pays n’a plus de temps»© Getty Images
Tom Barrack, émissaire américain.
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L'émissaire américain presse le Liban d’engager des négociations avec Israël et de désarmer le Hezbollah, faute de quoi une guerre serait inévitable. Il propose de transformer le Sud-Liban en zone économique soutenue par les pays du Golfe pour couper l’influence iranienne. Le diplomate avertit que sans réforme, le Liban restera un «État failli».

Lors du Forum de Manama, l’émissaire américain Tom Barrack a appelé les dirigeants libanais à entamer sans délai des négociations avec Israël sur la Ligne bleue et à consacrer le monopole des armes à l’État. Selon lui, le Liban « n’a plus de temps » et risque une nouvelle guerre s’il ne prend pas cette voie.

Critiquant la paralysie politique et la dépendance du pays au Hezbollah, Tom Barrack a estimé que « tout Libanais, en dehors du Hezbollah, veut mettre fin à tout cela », avertissant qu’Israël n’attendra pas indéfiniment une initiative libanaise. Il a affirmé que « le président Joseph Aoun est capable de négocier », tout en soulignant que la peur d’un affrontement interne freine les dirigeants.

Le Hezbollah disposerait encore de 15 000 roquettes

L’émissaire, proche de Donald Trump, a insisté sur la nécessité pour Beyrouth de rompre son isolement régional : « Le Liban doit rejoindre le train qui mène vers Jérusalem et Tel Aviv. » Il a également proposé un projet de transformation du Sud-Liban en zone économique spéciale soutenue par les pays du Golfe, remplaçant l’influence financière iranienne sur le Hezbollah par des investissements estimés à 10 milliards de dollars.

Tom Barrack a reconnu qu’il était « impossible d’éliminer » le parti chiite, mais a prôné un assèchement progressif de ses ressources. Il a calculé que le Hezbollah disposait encore de 15 000 roquettes et d’un budget mensuel de 60 millions de dollars, appelant Beyrouth à couper ces flux pour restaurer sa souveraineté.

Le diplomate a par ailleurs qualifié le Liban d’« État failli », jugeant que le système confessionnel et les accords de Taëf ne fonctionnaient plus. Il a relié cette crise à l’évolution régionale, citant la Syrie, engagée selon lui dans un processus d’accord sécuritaire direct avec Israël et proche d’une levée des sanctions américaines.

Pour Tom Barrack, si le Liban persiste à soutenir « une organisation terroriste étrangère », il deviendra « le seul État déchu du Moyen-Orient ». Avant de quitter ses fonctions, il a exhorté les autorités libanaises à « choisir la paix avant qu’il ne soit trop tard ».

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